3 erreurs à éviter pour des enfants plus confiants !

3 erreurs à éviter pour des enfants plus confiants !

 

Comment aider mon enfant à avoir plus confiance en lui ? La confiance en soi, c’est une qualité que nous aimerions tous retrouver chez nos enfants !

Après tout, avoir confiance en soi permet de relever tous les défis de la vie et de faire face à toutes sortes d’aléas.

Ce week-end, lorsque j’ai emmené ma fille au terrain de jeu. Alors qu’elle grimpait au « filet de pirate », une mamie a dit à son petit-fils, qui tentait de faire la même chose : « regarde comme elle y arrive, alors qu’elle est plus petite !».

S’il existe de nombreux moyens pour nous parents de construire la confiance en soi de nos enfants, il existe également certaines erreurs à éviter.

Voici donc 3 erreurs à éviter pour aider nos enfants à gagner en confiance et estime de soi !

La confiance en soi, un atout pour bien grandir

Dans mon cabinet, je rencontre beaucoup d’adultes en manque d’estime de soi et cela impacte considérablement leur vie ! Le manque de confiance en soi peut être un véritable frein dans la vie. Lorsque nous creusons un peu, la source est presque toujours issue de l’enfance.

C’est durant l’enfance que nous forgeons nos premières croyances à notre propos et à propos du monde qui nous entoure.

La confiance en soi peut être définit comme la valeur que nous mettons en nos propres capacités. Elle se construit dès le plus jeune âge et tout au long de la vie.

En tant que parent, nous avons différents leviers en notre possession pour aider notre enfant à construire une bonne estime de soi.

Voici 3 erreurs classiques qui altèrent la confiance en soi de nos enfants.

1- Renoncez aux comparaisons

En tant qu’adulte, nous avons souvent tendance à nous comparer aux autres avec pour conséquence dans la majorité des cas, un dommage collatéral : celui de nous dévaloriser nous-même.

Et cette tendance, nous l’appliquons de manière inconsciente aussi à nos enfants malheureusement.

« Regarde, ton frère, il arrive lui ! », « La petite fille a déjà grimpée en haut du toboggan », « Avec ta sœur, je n’avais pas ce problème », « Tom a déjà fini son assiette !».

Inconsciemment, nous pensons stimuler nos enfants en leur disant ce genre de phrase. Néanmoins, réfléchissez-y quelques instants, et imaginez-vous à l’inverse, à la place de votre enfant.

Aimeriez-vous entendre ce genre de phrases de votre patron alors que vous vous trouvez en difficultés : « Emilie a déjà fini son compte-rendu elle ! », « tu n’y arrives pas mais regarde ton collègue, il y arrive tout seul ! ».

Ou de votre conjoint : « ta sœur est plus sympa », « regarde ton frère, il conduit bien ! », « Ta cousine cuisine bien elle ! »

En pensant à ce genre de phrase, auriez-vous envie de changer ? Est-ce que cela vous motiverait ?

Eh oui, les comparaisons ont tendance à dévaloriser votre enfant et à le démotiver.

Votre enfant est unique, alors, pour l’aider à construire sa confiance en lui, éviter de le comparer à quelqu’un d’autre et valoriser ses efforts !

Changer les comparaisons pour des phrases plus inspirantes telles que :

« Tu y arrives »,
« tu peux être fière de toi »,
« ce n’est pas parce-que tu n’y es pas arrivé la première fois que tu n’y arriveras pas ! »,
« Tu te débrouilles super bien !».

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Evitez les fatalités

Quel parent ne s’est jamais entendu dire : « Tu vas tomber ! », « Fais attention ! », « Tu vas glisser ! ».

Après tout, n’était-ce pas les phrases que vous entendiez vous-même enfant ?

Ce qui se passe avec les fatalités, c’est qu’elles ont souvent lieu !

Réfléchissons : quel est le but de votre intervention ? Vous avez peur qu’il arrive malheur, vous voulez que votre enfant se sécurise.

Avec les fatalités, vous indiquer une prophétie, mais vous ne donnez pas de consignes.

A force d’entendre ses phrases, votre enfant perd sa confiance en lui en se disant inconsciemment « je ne sais pas faire » ou encore « je ne suis pas capable ».

En revanche, les consignes aident votre enfant à savoir ce qu’il doit faire et lui permettent de se responsabiliser. En se responsabilisant, votre enfant renforce sa confiance en lui.

Ainsi essayer plutôt des phrases responsabilisantes telles que :

« Regarde bien devant toi et tiens correctement le guidon »,
« Tu fais toute seule et je reste à côté de toi si tu as besoin d’aide »,
« Lorsqu’on veut traverser la route, on s’arrête et on regarde de chaque côté s’il n’y a pas de voiture »,
« Lorsque tu grimpes sur la chaise, tiens-toi bien avec tes deux mains. »

Eviter les étiquettes !

Une erreur très commune, et qui porte atteinte à l’estime de soi est celle de confondre l’enfant avec son comportement.

« Fais pas ta timide ! »
« Tu es vraiment vilain ! »
« Tu étais gentil ce matin, et maintenant, tu es méchant !? »
« Qu’est-ce que tu es maladroite ! »
« Tu es méchant avec ta sœur ! »

C’est un peu comme si l’on lui posait une étiquette et le problème avec les étiquettes, c’est qu’elles collent et généralement trèèèès longtemps.

Les étiquettes et les leçons de moral ne servent à rien à part éroder la confiance et l’estime de soi de nos enfants. 

Responsabiliser au lieu de qualifier

A la place des étiquettes, permettez-lui de se responsabiliser.

Exemple :
Votre enfant a renversé son verre ?
Au lieu des traditionnels : « Regarde ce que tu as fait ! », « Fais donc attention ! » ou encore « qu’est-ce que tu es maladroite ! »,
qui ne lui apprendrons rien hormis le fait que vous êtes fâché-e et lui de se sentir “nul”, essayez des phrases qui le responsabiliseront :
« Tu as renversé ton verre, de quoi tu as besoin pour nettoyer ? »,
« Qu’est-ce qu’on fait lorsqu’il y a de l’eau sur la table ? »

Laissez-le « réparer » lui-même sa « gaffe », peu importe de quoi il s’agit.

Relier émotions et besoins

Utilisez l’intelligence émotionnel !

De la même manière pour un comportement que vous jugez mauvais, invitez-le à se relier à son empathie, à ses émotions et ses besoins :

« J’ai vu que tu avais tapé ta sœur. Elle pleure et a eu mal. Que peux-tu faire pour la consoler ? ».
“Tu n’as pas osé dire bonjour tout à l’heure ? Quelque chose ou quelqu’un t’avait fait peur ? Qu’est-ce que tu as ressenti ? ”

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Distinguer l’enfant de son comportement

Il est primordial de distinguer notre enfant de ses actions. L’enfant se comporte d’une certaine manière mais ce n’est pas cela qui le définit. Il n’est pas son comportement, ni son émotion.

Au lieu de
« qu’est-ce que tu es maladroite ! »
utilisez plutôt,
« tu viens de trébucher ! »

A la place de
 » Eric est timide »,
dites plutôt
« Eric a besoin de se sentir en confiance ».

Au lieu de
« Tu étais méchante avec ton frère, tu l’as tapé ! »,
préférez
« Le comportement que tu as eu n’est pas acceptable ».

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Lorsque l’on modifie notre communication avec notre on modifie aussi l’image qu’il se fait de lui-même.

Prendre conscience des mots que l’on emploie est un premier pas important vers une parentalité bienveillante.

Alors, guidons nos enfants vers la confiance en soi pour qu’ils puissent rayonner tout au long de leur vie !

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